La décontamination des sites pollués aux PFAS pourrait coûter jusqu’à 26 milliards de francs pour l’ensemble du territoire suisse. Selon le conseiller d’Etat vaudois Vassilis Venizelos, la Confédération doit interdire l’utilisation de ces polluants et proposer une stratégie de financement des travaux de décontamination.
Dans le dossier des PFAS, la facture de la décontamination des sols et des eaux s’annonce colossale. Alors que les cantons sont en train de recenser les sites pollués, la question du financement se pose déjà de manière aiguë.
Le Lesotho, également surnommé « Royaume dans le ciel », est un château d’eau régional essentiel. Les zones humides montagneuses du pays sont vitales pour les millions de personnes vivant dans le bassin du fleuve Orange dont le cours s’étend à travers le Lesotho, l’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie.
Les rivières qui coulent de ses hautes terres sont essentielles pour répondre aux besoins de la région en matière d’approvisionnement sûr et durable en eau et en énergie.
Sur le plan national, le gouvernement est déterminé à assurer l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici fin 2025. Le Projet d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural du Lesotho, financé par la Banque africaine de développement, a un impact significatif. Jusqu’à 190 kilomètres de canalisations vers les réseaux de distribution, des réservoirs de stockage d’eau d’une capacité de 3,48 millions de litres et 166 points d’eau publics ont été installés, permettant d’approvisionner quelque 28 266 personnes dans huit zones des districts de Maseru et de Berea.
Faire appliquer le principe "pollueur-payeur": la régie chargée de l'eau à Paris a porté plainte contre X pour pollution de son réseau d'eau potable aux polluants éternels (ou PFAS), afin que les fabricants de ces substances supportent le surcoût de la décontamination.
L’eau paye l’eau et la biodiversité. Derrière cette affirmation s’organise tout un financement essentiel pour mener une politique de l’eau ambitieuse qui permette d’atteindre le bon état des eaux. Le Cercle français de l’eau a conduit une étude, qui dévoile un diagnostic complet sur la répartition des financements entre ménages, collectivités, industries et secteur agricole, mais aussi sur les coûts non couverts actuellement, tout en formulant des recommandations clés pour un financement équilibré et durable.
© Cercle français de l'eau
L'étude, menée avec l’appui du ministère de la Transition écologique, se présente comme un outil essentiel pour éclairer les décisions futures. Couvrant la période de 2013 à 2022, elle se base sur des données collectées en 2023 auprès des acteurs de l’eau, notamment les agences de l’eau, les collectivités territoriales et des services publics d’eau et d’assainissement.